Limitation de la population de Rat noir – Mission du 21 au 25 novembre 2020

L’îlet de Terre de Bas de Petite Terre abrite l’unique population connue à ce jour dans le monde d’une espèce de scinque, le Mabuya pariterrae. Ce reptile vit principalement sur un muret de 450m linéaire traversant l’îlet dans sa largeur. Des analyses phylogénétiques ont permis en 2015 la détermination du caractère endémique de cette population.

Le rat noir (Rattus rattus) est une menace pour le Scinque de Petite Terre car prédatrice de cette dernière et en forte densité sur l’île. C’est pourquoi tous les 4 mois est effectué une campagne de piégeage et de prélèvement ADN. Cette dernière action a pour objectif l’identification d’un mouvement ou non de population d’une île à l’autre.

Assisté de deux écovolontaires, l’équipe des Réserves dispose 91 pièges espacés de 5m le long du muret. Les pièges sont appâtés le matin, relevés en fin d’après-midi, appâtés à nouveau puis de la même manière relevés et appâtés à 21h. Le lendemain matin les pièges sont relevés et désarmés jusqu’en milieu d’après-midi, les rats n’étant que peu actifs lors des fortes chaleurs. Une fois capturés les rats sont euthanasiés en prenant soin de limiter au maximum possible la souffrance animale. Trente prélèvements de tissus sont ensuite effectués.

Bien que la totalité de l’île soit colonisée par le rat noir, seul le muret est piégé dans cette mission car la zone de ce dernier, une fois installé, se limite à un rayon d’une trentaine de mètres. Cela permet de limiter la pression directe exercée sur le Scinque et ainsi augmenter ses chances de survie. Les résultats sont encourageants, le nombre de rats capturés diminuant au fil des missions.

Renforcement de la protection du Melocactus

La densité de la population du Melocactus intortus ou cactus tête à l’anglais, est faible et en déclin sur la Désirade. Plus d’une centaine d’individus sont présents dans la Réserve Géologique et à ses abords. Ils bénéficient pour la plupart d’une protection individuelle mais cette dernière pourrait être un frein à sa pollinisation et à la dissémination de ses graines par les oiseaux. Afin de favoriser le développement des cactus et leur reproduction tout en les protégeant du bétail en divagation, un large enclos est en phase de construction. Celui-ci est pensé de manière à éviter l’altération du substrat lors de la pose tout en permettant son agrandissement futur, si besoin est.

Limitation de la population de Rat noir – Mission du 21 au 25 novembre 2020

L’îlet de Terre de Bas de Petite Terre abrite l’unique population connue à ce jour dans le monde d’une espèce de scinque, le Mabuya pariterrae. Ce reptile vit principalement sur un muret de 450m linéaire traversant l’îlet dans sa largeur. Des analyses phylogénétiques ont permis en 2015 la détermination du caractère endémique de cette population.

Le rat noir (Rattus rattus) est une menace pour le Scinque de Petite Terre car prédatrice de cette dernière et en forte densité sur l’île. C’est pourquoi tous les 4 mois est effectué une campagne de piégeage et de prélèvement ADN. Cette dernière action a pour objectif l’identification d’un mouvement ou non de population d’une île à l’autre.

Assisté de deux écovolontaires, l’équipe des Réserves dispose 91 pièges espacés de 5m le long du muret. Les pièges sont appâtés le matin, relevés en fin d’après-midi, appâtés à nouveau puis de la même manière relevés et appâtés à 21h. Le lendemain matin les pièges sont relevés et désarmés jusqu’en milieu d’après-midi, les rats n’étant que peu actifs lors des fortes chaleurs. Une fois capturés les rats sont euthanasiés en prenant soin de limiter au maximum possible la souffrance animale. Trente prélèvements de tissus sont ensuite effectués.

Bien que la totalité de l’île soit colonisée par le rat noir, seul le muret est piégé dans cette mission car la zone de ce dernier, une fois installé, se limite à un rayon d’une trentaine de mètres. Cela permet de limiter la pression directe exercée sur le Scinque et ainsi augmenter ses chances de survie. Les résultats sont encourageants, le nombre de rats capturés diminuant au fil des missions.

Rapport 2020 du suivi des gaïacs de la Réserve Naturelle de Petite Terre

Le suivi annuel de l’état sanitaire s’est effectué en Juillet 2020. Ce suivi est le second de l’étude au long terme de l’état sanitaire et de la croissance de la population de Guaiacum officinale plantés en 2017 et 2018. Par rapport à l’année dernière, seule 1 perte a été observée ainsi qu’une légère dégradation de l’état sanitaire global. Ce constat n’est pas alarmant au vu des conditions météorologiques particulièrement sèches cette année avec plus de 10 semaines sans eau à Petite Terre. Malgré cela, les Gaïacs montrent une reprise de croissance foliaire et semblent ainsi bien s’adapter à leur environnement.

Rapport 2020 : https://reservesdesiradepetiteterre.com/wp-content/uploads/2020/08/200825_Analyses-suivis-Gaïacs-2020_RP.pdf

Réalisation d’enclos de restauration de la forêt côtière à La Désirade

C’est en bordure du littoral, au niveau de la Pointe Colibri à La Désirade qu’a eu lieu la mise en place d’enclos, là où se tenait de la forêt côtière. Dans cette zone, à ce jour, domine la végétation rase dans un paysage fortement modifié au cours du temps. En cause, l’invasion des sargasses, leur évacuation, divers aménagements, la circulation d’engins lourds et des coupes dans la végétation. Ces formations végétales ont par la suite été maintenues par le pâturage.

Afin de retrouver ce cordon de végétation, trois enclos d’une surface cumulée de 1000m² ont été montés en Forêt Domanial Littoral (FDL) gérée par l’ONF. Ces zones de plantation constitueront les liens d’un corridor biologique reliant les formations relictuelles de Mancenilliers (Hippomane mancinella) du site, habitat de l’Iguane des Petites Antilles (Iguana delicatissima). La restauration du milieu a débuté par la plantation de Poiriers (Tabebuia heterophylla), de Raisiniers bord de mer (Coccoloba uvifera), de Palétuvier gris (Conocarpus erectus), de Bois couleuvre (Cynophalla flexuosa) et de Noni (Morinda citrifolia).

Poirier, Raisinier bord de mer, Palétuvier gris, Bois couleuvre et Noni.

Cette action a été réalisée par le personnel de la Réserve ainsi que des bénévoles de l’Association Titè sur un équivalent de 13 journées avec l’aide financière de l’OFB (Office Français de la Biodiversité) et de la DEAL (Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement).

Compte rendu vidéo du chantier de restauration à la Pointe Colibri

Préparation de la reprise de fréquentation à Petite Terre

L’équipe des Réserves et l’association des professionnels du tourisme associés à Petite Terre se sont réunis afin préparer la reprise de la fréquentation sur l’île. Un réaménagement de la zone d’accueil a été effectué grâce aux efforts de chacun.

Au niveau de la cocoteraie, aire de détente et de pique-nique, les palmiers furent élagués afin de garantir la sécurité des usagers. L’ensemble des déchets végétaux présents sur le sable ont été évacués de la plage car source d’attraction des rats. Cette action s’inscrit dans la continuité d’une volonté de réduire et de maintenir la population de cette espèce introduite à cette plage seule, au profit d’autres espèces végétales des Antilles.

Le muret bordant un côté du sentier de découverte de l’île s’est vu rehaussé et consolidé dans le but de renforcer sa visibilité et de prévenir un piétinement sur les zones non aménagées. En effet, la végétation y est basse et fragile du fait des conditions de croissance rudes, entre chaleur et embruns.

Cette journée participa au renforcement du lien et des échanges entre le personnel affilié à la Réserve et les professionnels du tourisme ; une bonne entente permettant une gestion et une protection durable du site.

Réfection du muret de délimitation du sentier touristique de Terre de Bas