PROTECTION ET CONSERVATION DES ESPACES ET ESPÈCES

Réserve naturelle à caractère géologique de la Désirade

Suivi des enclos de régénération

Source : RN

Deux enclos de 36m² ont été mis en place sur la réserve. Ces deux surfaces, soustraites du pâturage des cabris divaguant, servent de témoin pour la problématique de surpâturage. Un suivi de régénération de la végétation est réalisé deux fois par an.

Mise en défens de Melocactus

Source : RN

De nombreux Melocactus disparaissent depuis 2 ans sur l’île de la Désirade. Ils subissent la prédation des cabris, des chenilles de Cactoblastis et le prélèvement humain. Les Melocactus repérés sur la réserve et ses abords bénéficient d’une protection individuelle et d’un suivi sanitaire. Des actions de sauvegarde voire de renforcement de la population sont en cours de réflexion.

Recherche d’espèces invasives

Entretien des sites

L’équipe de la réserve est attentive et prête à mettre en oeuvre des opérations de capture au sujet des espèces envahissantes suivantes :

  • Singe vert : 2-3 individus ont été observés sur l’île.
  • Iguane Commun : cette espèce est en compétition avec l’Iguane des Petites Antilles. Une veille régulière est mise place et des surveillances ponctuelles sont réalisées par l’équipe des gardes des réserves. Des flyers d’information sont distribués, des actions de communication sont réalisées pour sensibiliser la population désiradienne à l’impact d’une introduction de l’iguane commun sur l’île.

Source : RN

Les jeunes du RSMA en action

Réserve naturelle des îlets de Petite Terre

Maîtrise et gestion de la fréquentation touristique

Source : RN

Suite au constat d’une dégradation du milieu marin dans le lagon de Petite Terre corrélée avec l’augmentation régulière de la fréquentation de la réserve naturelle, un schéma d’accueil à été réalisé par le bureau d’étude Biotope. Les actions préconisées dans le schéma d’accueil sont en cours de réalisation : formation qualifiante pour les skippeurs (action réalisée en 2017), réduction de la fréquentation commerciale, ….

Assurer la sécurité et l’accueil des usagers

Source : RN

Différentes actions sont réalisées dans ce but :

  • maîtriser et contrôler la population de poisson lion (Pterois volitans), espèce exotique et invasive dans le lagon
  • nettoyer les plages et réaliser l’élagage de la cocoteraie (zone d’accueil)

Protection et conservation des milieux marins

Source : F. Mazeas

L’équipe des réserves surveille l’activité touristique dans le lagon pour éviter toute intrusion dans des zones de protection du milieu marin (herbiers, zone d’exclusion) et réagir en cas de comportement inadapté sur la réserve. Face aux dégâts occasionnés sur certains coraux dans le lagon, une aire de protection des récifs coralliens a été mise en place depuis juin 2012. Cette zone est matérialisée par 6 bouées jaunes et 70 mètres de ligne d’eau.

Protection et conservation des milieux terrestres

Source : RN

L’accès à Terre de Haut est interdit depuis le 5 juin 2001 par l’arrêté n°2001-690 AD/1/4. L’arrêté de mars 2012 réglemente l’usage des annexes et l’autorise uniquement pour débarquer les passagers sur la zone d’accueil. Cette réglementation interdit les usagers d’utiliser leurs annexes pour circuler dans le lagon ou de débarquer sur les différentes plages de Terre de Haut.
Cette réglementation stricte permet d’assurer notamment la reproduction d’espèce sensible comme l’huitrier d’Amérique.

Protection et conservation de l’Iguane des Petites Antilles

Source : RN

L’équipe des réserves surveille l’introduction éventuelle de l’iguane commun. A ce jour, aucune observation de l’iguane commun n’a été recensée sur Petite Terre.

ATTENTION

L’iguane des Petites Antilles est menacé par l’introduction de l’Iguane Commun. Son apparition sur l’île de La Désirade et sur Petite Terre entraînerait la disparition de l’Iguane des Petites Antilles.

Renforcement de la population de Gaïac sur Petite Terre

Source : RN

Suite au constat d’un déficit de régénérescence naturelle du Gaïac sur Petite Terre, un projet de réintroduction de Gaïac a été initié en 2014. En 2016, une première phase de replantation de cette espèce a été réalisée sur la réserve. Une trentaine de plants sont désormais réintroduits sur la réserve et protégés individuellement. La seconde phase de replantation a eu lieu en 2017.