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Film – 20 ans de Cogestion

Assez de théorique, place à la pratique

Afin de compléter la première session de formation qui s’est déroulée à la salle de la Rotonde le 16 novembre dernier, les prestataires écotouristiques de Petite-Terre se sont rendus sur la Réserve les 11 et 12 décembre 2022. L’objectif : mettre en application ce qui aura été appris précédemment.

Rapport 2021 du suivi Melocactus Intortus sur la Réserve Naturelle de Désirade

Au mois de Novembre 2020 a eu lieu le suivi global annuel de nos Melocactus Intortus. Avec les résultats obtenus, nous avons pu approfondir notre analyse du suivi sanitaire des cactus depuis 2017. Les résultats importants à retenir sont la finalisation d’un nouveau site de protection, l’apparition de nouveaux Melocactus intortus adultes, la diminution moyenne de la croissance des Mélocatus protégés, la perte d’individus par mortalité mais aussi le vol de plusieurs d’entre eux.

Les résultats détaillés se trouvent dans le rapport : https://reservesdesiradepetiteterre.com/wp-content/uploads/2021/11/Suivi_Melocactus_2021.pdf

Mission de suivi iguane sur La Désirade et Petite Terre

CMR iguane de Désirade du 7 au 14 juin 2019

CMR iguane de Petite Terre du 4 au 11 avril 2019

Les missions de suivis des iguanes sur Petite Terre et la Désirade utilisent la méthode de CMR (Capture-Marquage-Recapture). C’est un protocole qui permet de connaitre l’état d’une population à un endroit donné. Sur nos réserves naturelles, cette méthode est appliquée aux iguanes des petites Antilles. L’objectif étant de voir l’évolution de la population des individus sur plusieurs années. Ainsi, pour la Désirade, il s’agissait de la sixième mission consécutive et la cinquième pour Petite Terre.

À Désirade, la mission n’a pas lieu sur la réserve naturelle mais à la pointe Colibri de l’autre côté de l’île. Dans les deux cas 6 secteurs de prospection sont définis.

Comment se déroule la mission ?

Des zones de prospection sont définies sur lesquelles vont tourner des équipes de deux personnes. L’objectif est de capturer les iguanes se trouvant dans cette zone. Une fois un iguane attrapé, on commence par vérifier s’il possède une puce d’identification. Si ce n’est pas le cas, on lui en injecte une dans la cuisse. L’équipe procède ensuite à de nombreuses prises de données (taille, poids, état de santé etc.). Enfin, un marquage externe est réalisé en inscrivant une lettre et un numéro sur le corps de l’animal . Après ces manipulations, l’iguane est remis en liberté là où il a été capturé. Les autres jours, les équipes continuent de capturer les iguanes non marqués et notent le code des iguanes revus. À la fin de la mission, l’ensemble des informations sont récoltées et analysées.

Pesée d’un iguane juvénile
Inscription d’un identifiant sur chaque nouvelle capture

Résultat de ces deux missions

La Désirade :

  • 144 captures dont 38 nouveaux iguanes
  • 116 relectures

Ces chiffres sont bas et montrent une continuité avec les années précédentes. L’habitat des iguanes sur la pointe Colibri est très détérioré avec des dépôts de sargasse, les effets des cyclones de 2017 et la mise en place de grillage qui peuvent blesser les iguanes.

Petite Terre :

  • 578 captures dont 222 nouveaux iguanes
  • 319 relectures

Résultats qui restent habituels pour Petite Terre.

La quasi totalité des iguanes sont attrapés avec une perche afin de ne pas trop s’approcher d’eux et les effrayer

Programme de conservation de la Petite Sterne sur la réserve naturelle des îlets de la Petite Terre

La Petite Sterne est un oiseau marin qui se reproduit sur la réserve naturelle de la Petite Terre. Cette espèce fait l’objet d’un suivi depuis 2001 afin de quantifier son succès de reproduction. Pendant deux ans (2014-2015), ce suivi a été renforcé est a permis d’estimer le nombre de couples à 60 en 2014 avec peut-être 5 jeunes à l’envol, et 20 à 50 couples en 2015 avec aucun jeune à l’envol (Rapport consultable ici, Levesque, 2016[1]). Les causes éventuelles de ces importants échecs peuvent être liées à la prédation par le rat noir, les mauvaises conditions météorologiques et la montée des eaux dans les salines.

Afin d’améliorer la conservation de cette espèce de Sterne, les gestionnaires ont décidé d’installer dans un premier temps deux plateformes de 7,2m2 sur les salines 1 et 3 de la réserve, afin d’offrir un site de reproduction isolé du risque de prédation. La Petite Sterne sera suivie de manière attentive cette année. Afin de ne pas déranger les oiseaux, nous invitons les visiteurs à ne pas s’approcher des plateformes.

Pour en savoir plus sur cette espèce dans l’archipel guadeloupéen, vous pouvez consulter l’étude (rapport n°35) en cliquant sur ce lien http://www.amazona-guadeloupe.com/rapports-study-reports.html

Les premières Petites Sternes sont arrivées cette année avec un peu d’avance sur la Petite Terre, plusieurs individus ont été observés le 14/03/2019.

Programme financé par le FEDER, la Région Guadeloupe et la DEAL Guadeloupe

Éric Delcroix, 28/03/2019

[1] Levesque A, 2016, Suivi 2014-2015 de la reproduction des Petites Sterne, des Huitriers d’Amérique et des Phaétons à bec rouge sur la réserve naturelle nationale des îles de la Petite Terre, Rapport LBE, 20p+annexes.

Une partie de l’équipe au près de la plate-forme de la saline 3

Transport de matériaux jusqu’à la plate-forme

Pose du grillage sur la plate-forme de la saline 1