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Concours Photo des Réserves Naturelles de Petite Terre et de La Désirade
A l’occasion de leur 20 ans de partenariat, l’association Titè et l’ONF, co-gestionnaires des Réserves Naturelles Nationales de La Désirade et des Îles de la Petite Terre, ont lancées un concours photo ouvert à toutes et tous !
Amateur ou professionnel de la photographie, éco volontaire, visiteur d’un jour ou partenaire de toujours ont été convié à nous partager leurs vision des réserves en image, avec de nombreux lots à gagner.
Les participants avaient trois lignes directrices qui étaient:
- La faune
- La flore
- Le paysage
Le concours à pris fin le 30 avril 2022, les lauréats ont été sélectionnés par un jury et leurs photographies seront valorisées au travers d’une exposition.
Les résultats sont les suivants :
Catégorie – Petite Terre :
- 1ère place – Julia BOS
- 2ème place – Laurence DELANOË
- 3ème place – Massyl LOUNNAS
Catégorie – La Désirade :
- 1ère place – Théo SOULA
- 2ème place – Mélanie LIBEAU
- 3ème place – Théo SOULA
Coup de cœur :
- Mélanie LIBEAU
Félicitations aux vainqueurs !
Un grand bravo à tous les participants et merci pour votre contribution à la protection des Réserves Naturelles de La Désirade.
A l’occasion des 20 ans de l’association TITÈ, le E-Magazine « OUTRE-MER grandeur Nature » a publié un article mettant à l’honneur les Réserves naturelles de Petite Terre et la cogestion des Réserves entre TITÈ et l’ONF.
Élève aujourd’hui, professionnel demain
Ce mercredi 27 octobre s’est déroulé la première session de l’animation « Découverte des métiers de l’environnement » sur la Réserve géologique de la Désirade. Ce projet d’animation pédagogique a pour but de présenter aux jeunes collégiens divers métiers de l’environnement grâce à la participation et plus particulièrement au partage d’expérience d’acteurs du monde naturaliste.
L’animation, prévue en 3 volets, permettra de mettre en lumière les métiers de la protection (gardes, police de l’environnement), de la connaissance (chercheurs, chargés de missions scientifiques…) et de la valorisation (animation, éducation à l’environnement) du patrimoine naturel.
Le premier de ces trois volets a mis à l’honneur le métier de garde exerçant en espace naturel protégé (Réserve naturel, Parc naturel…). Pour l’occasion, Alain SAINT-AURET, désiradien, doyen de l’équipe et l’un des premiers gardes recrutés au sein des Réserves naturelles de Petite-Terre et de La Désirade, a témoigné de son expérience. Le temps d’une animation il a partagé avec les jeunes sa vocation, son vécu, sa passion et ses convictions professionnelles. Il a aussi permis aux élèves d’avoir un aperçu de ses missions quotidiennes en leur présentant quelques espèces surveillées et protégées, présentes ou fréquentant la Réserve de la Désirade : le cactus « Tête-à-l’Anglais » (Melocactus intortus) et deux des trois espèces de tortues qui viennent pondre sur les plages de la Réserve, la tortue verte (Chelonia mydas)et la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata).
En fin d’animation, les élèves ont même pu prendre en main l’équipement des gardes (jumelles, GPS). Une découverte vivante et condensée d’un métier essentiel à la pérennité des Réserves.
TITE se forme aux oiseaux
Il existe 288 espèces d’oiseaux en Guadeloupe… Les oiseaux muent chaque année… Certains oiseaux peuvent camoufler leurs œufs dans le décor grâce à l’apparence extérieure de leurs coquilles… Toutes ces […]
Limitation de la population de rats sur Petite Terre
Depuis 2017, l’équipe de la réserve naturelle de Petite Terre réalise 3 fois par an des missions de limitation de la population de rats. Un endroit en particulier est ciblé, il s’agit du muret empierré à l’ouest de l’île. La raison de ce site est qu’il abrite la population de Scinque. Un lézard devenu rare et endémique de Petite Terre. Unique en son genre car différent de celui de La Désirade. Son nom est le Mabuya parviterrae. Le rat est son principal prédateur et la population de ce dernier prolifère à grande vitesse. Sans action de la part de l’équipe de la réserve, la survie du Scinque de Petite Terre devient difficile.
La mission dure sur 3 jours. Les pièges sont posés d’un bout à l’autre du muret tous les 5 mètres. Ce sont 91 pièges mis en place sur une longueur totale de 450 mètres.
Comment fonctionnent les pièges ?
Il s’agit d’une petite cage ouverte avec à l’intérieur un appât, mélange de beurre de cacahuète et d’avoine, accroché à un système de ressort qui ferme automatiquement la cage quand le rongeur tire sur l’appât.
Comment fonctionne la mission ?
Le premier jour, les pièges sont mis en place à 17h puis un premier passage est effectué à 21h. Les rats sortent surtout lorsque la chaleur de la journée retombe. Les pièges sont réactivés dans la foulé et sont relevés une nouvelle fois à 7h afin d’être remis en fonctionnement jusqu’au prochain passage à 17h et ainsi de suite sur les 3 jours.
Les périodes de piégeage sont donc :
– 7h-17h
– 17h-21h
– 21h-7h
Lors des passages, l’équipe est constituée de 3 ou 4 personnes. Elle part d’un bout du muret afin de se diriger à l’autre extrémités. La première personne s’occupe de la mise à mort des rats capturés et laisse le rongeur à côté de la cage. La seconde personne s’occupe de noter pour chaque piège (qui sont numérotés) son état au moment du relevé : rat mort, piège déclenché mais pas de prise, piège activé par un bernard-l’ermite, piège toujours actif etc. Enfin les 3e et 4e membres réactivent les pièges et réappâtent de nouveau lorsque cela est utile (il arrive régulièrement que les bernard-l’ermite mangent les appâts). Il prélève aussi de l’ADN sur chaque rat afin d’envoyer les échantillons à l’INRA qui réalise des études génétiques par la suite.
Le nombre de rats capturés diminue à chaque nouvelle mission. Des résultats encourageant pour la réserve naturelle qui compte poursuive encore ce genre d’opération.