Rapport de stage : Suivi des pontes de tortues marines et Diagnostic physique et écologique des plages sur la RNNPT

Suivi des pontes de tortues marines et Diagnostic physique et écologique des plages sur la Réserve Naturelle de Petite Terre

Le but de ce stage a été de mesurer les mêmes paramètres qu’Armelle Masson en 2013 afin d’analyser leur évolution en 8 ans. Le travail effectué est donc basé sur son rapport (Masson, 2013), moyennant quelques adaptations dues au terrain ou aux moyens humains et matériels disponibles. Il s’articule en 2 axes :

  • Le suivi des pontes des tortues marines.
  • Le diagnostic physique et écologique des sites de pontes.
    Des fiches de terrain ont été élaborées en 2006 par Julie Mailloux (RTMG-Kap Natirel (J. Mailloux, E. Delcroix) , ONF (E.Gorjux), 2006) afin d’harmoniser la méthodologie de diagnostic des sites de ponte. Du fait du classement du site étudié en réserve naturelle, ces fiches n’ont pas été utilisées telles quelles, car peu adaptées : les sites de ponte de Petite Terre présentent peu de menaces et d’altération, et pas d’aménagements ni d’éclairage en arrière plage. Les fiches utilisées au cours ce stage sont tout de même inspirées de leur méthode dans un souci d’homogénéisation des données autant que possible.

Reportages d’Euronews

Les actions de conservation mises en place dans la Réserve de Petite Terre et financés par les projet européens FEDER ont été mis en avant par Euronews.

Un projet européen veille sur Petite Terre, paradis de biodiversité : https://fr.euronews.com/2021/12/06/un-projet-europeen-veille-sur-petite-terre-paradis-de-biodiversite

Comment Petite Terre en Guadeloupe protège sa nature et limite strictement son accès : https://fr.euronews.com/2021/12/06/comment-petite-terre-en-guadeloupe-protege-sa-nature-et-limite-strictement-son-acces

Le collège de la Désirade fait Cap sur Petite-Terre

Ce vendredi 19 novembre a eu lieu la deuxième session d’animation « Découverte des métiers de l’environnement » sur la Réserve naturelle de Petite-Terre.

Pour l’occasion, les élèves de 4ème et de 3ème du collège de la Désirade ont été invités à découvrir quelques métiers de l’environnement liés au monde de la science. Pour l’occasion, Mike HELION, « Botaniste en construction » comme il le dit si bien, a présenté son parcours, ses missions et ses outils du quotidien. Avec humour et légèreté, il a immergé les deux classes dans son monde de découvertes florales.

Avant de clôturer sa présentation, les élèves ont pu lui poser quelques questions aussi pertinentes que cocasses : « Quels sont les avantages et les inconvénients de votre métier », « Combien vous gagnez par mois ? ». S’en est suivi un moment d’échange durant lequel les élèves ont pu s’ouvrir sur leurs « métiers de rêve », puis apprendre l’existence de quelques métiers liant environnement, science et milieu marin. A titre d’exemple, le métier de d’océanologue, de biologiste marin ou d’halieute.

Le reste de la journée a été consacré à la découverte de Petite-Terre, de l’histoire des deux îlets (Terre-de-Haut et Terre-de-Bas), des espèces phares de la Réserve naturelle (l’Iguane des Petites  Antilles Iguana delicatissima, l’arbre Gaïac Guaiacum officinale et l’agave Agave dussiana) mais aussi de ses gestionnaires : l’ONF et l’Association TITE.

Ce fut une journée bien remplie dont se souviendront à coup sûr ces 21 professionnels en devenir.

Formation des prestataires écotouristiques, 1ère journée.

Ce mardi 16 novembre, à la demande des gestionnaires des Réserve naturelles de Petite-Terre et de La Désirade (l’Association TITE et l’ONF), tous les prestataires écotouristiques exerçant sur la Réserve naturelle de Petite-Terre se sont rassemblés au-dessus du Marché de la Rotonde.

Piqure de rappel : les activités commerciales sont interdites sur la Réserve naturelle de Petite-Terre (Décret de création de la Réserve n°98-801, 03/09/1998). Seules sont autorisées, par arrêté préfectoral, les activités commerciales participant à l’animation de la réserve, en accord avec le plan de gestion.

Au programme, point sur la réglementation et le fonctionnement de la Réserve de Petite-Terre, apprentissage aux méthodes de communication et d’encadrement de groupe, cours théorique sur les mammifères marins, les tortues marines, les oiseaux, la botanique et bien-sûr sur l’espèce phare de Petite-Terre : l’Iguane des Petites-Antilles (Iguana delicatissima).

Après le théorique, place à la pratique.

Une formation sur le terrain attend tous nos prestataires. Pour ce faire, le prochain rendez-vous est donné les 04 et 05 Décembre 2021 sur la Réserve naturelle de Petite-Terre afin de mettre en application les notions apprises en salle et développer une approche terre à terre et approfondie du milieu naturel, qui constitue leur environnement de travail.

Comme nous l’a si bien dit Mme VAUCHEL CAMUS (intervenante en techniques de communication) : « Parle-moi, j’oublierai. Montre-moi je retiendrai. »

Élève aujourd’hui, professionnel demain

Ce mercredi 27 octobre s’est déroulé la première session de l’animation « Découverte des métiers de l’environnement » sur la Réserve géologique de la Désirade. Ce projet d’animation pédagogique a pour but de présenter aux jeunes collégiens divers métiers de l’environnement grâce à la participation et plus particulièrement au partage d’expérience d’acteurs du monde naturaliste.

L’animation, prévue en 3 volets, permettra de mettre en lumière les métiers de la protection (gardes, police de l’environnement), de la connaissance (chercheurs, chargés de missions scientifiques…) et de la valorisation (animation, éducation à l’environnement) du patrimoine naturel.

Le premier de ces trois volets a mis à l’honneur le métier de garde exerçant en espace naturel protégé (Réserve naturel, Parc naturel…). Pour l’occasion, Alain SAINT-AURET, désiradien, doyen de l’équipe et l’un des premiers gardes recrutés au sein des Réserves naturelles de Petite-Terre et de La Désirade, a témoigné de son expérience. Le temps d’une animation il a partagé avec les jeunes sa vocation, son vécu, sa passion et ses convictions professionnelles. Il a aussi permis aux élèves d’avoir un aperçu de ses missions quotidiennes en leur présentant quelques espèces surveillées et protégées, présentes ou fréquentant la Réserve de la Désirade : le cactus « Tête-à-l’Anglais » (Melocactus intortus) et deux des trois espèces de tortues qui viennent pondre sur les plages de la Réserve, la tortue verte (Chelonia mydas)et la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata).

En fin d’animation, les élèves ont même pu prendre en main l’équipement des gardes (jumelles, GPS). Une découverte vivante et condensée d’un métier essentiel à la pérennité des Réserves.

TITE se forme aux oiseaux

Il existe 288 espèces d’oiseaux en Guadeloupe… Les oiseaux muent chaque année… Certains oiseaux peuvent camoufler leurs œufs dans le décor grâce à l’apparence extérieure de leurs coquilles… Toutes ces […]

Lancement d’un appel à témoins, pour en savoir davantage sur les singes verts de La Désirade

L’association Titè lance une étude de recherche de présence, d’évaluation de l’impact et d’identification des zones de vie des espèces exotiques envahissantes a priori présentes à la Désirade. Les recherches d’indices concerneront la présence de raton laveurs, d’agoutis, de mangoustes et de singes verts déjà observés ponctuellement sur l’île. Un appel à témoin a d’ores et déjà été lancé par l’étudiant menant sur le terrain cette étude, Louis Gillardin, en Master 1 d’écologie tropicale, à l’Université des Antilles.

Cet appel a été relayé par Guadeloupe la Première : https://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/desirade/appel-a-temoins-pour-en-savoir-davantage-sur-les-singes-verts-de-la-desirade-910132.html

Appui à la disposition d’un hydrophone par l’OMMAG Guadeloupe

L’équipe des Réserves est venu apporter son soutien logistique lors de la mise en place d’un hydrophone au large de Saint François permettant à l’OMMAG d’enregistrer la présence de mammifères marins de passage en Guadeloupe.

https://www.facebook.com/ommag971/posts/3606051182766708

https://ommag971.jimdofree.com/?fbclid=IwAR3iwjr2f_sjJ0JE73vQ_Du8IdmnC9pwRicsWdNr1SBFgYzMVaBEK1kAFTg

Limitation de la population de Rat noir – Mission du 21 au 25 novembre 2020

L’îlet de Terre de Bas de Petite Terre abrite l’unique population connue à ce jour dans le monde d’une espèce de scinque, le Mabuya pariterrae. Ce reptile vit principalement sur un muret de 450m linéaire traversant l’îlet dans sa largeur. Des analyses phylogénétiques ont permis en 2015 la détermination du caractère endémique de cette population.

Le rat noir (Rattus rattus) est une menace pour le Scinque de Petite Terre car prédatrice de cette dernière et en forte densité sur l’île. C’est pourquoi tous les 4 mois est effectué une campagne de piégeage et de prélèvement ADN. Cette dernière action a pour objectif l’identification d’un mouvement ou non de population d’une île à l’autre.

Assisté de deux écovolontaires, l’équipe des Réserves dispose 91 pièges espacés de 5m le long du muret. Les pièges sont appâtés le matin, relevés en fin d’après-midi, appâtés à nouveau puis de la même manière relevés et appâtés à 21h. Le lendemain matin les pièges sont relevés et désarmés jusqu’en milieu d’après-midi, les rats n’étant que peu actifs lors des fortes chaleurs. Une fois capturés les rats sont euthanasiés en prenant soin de limiter au maximum possible la souffrance animale. Trente prélèvements de tissus sont ensuite effectués.

Bien que la totalité de l’île soit colonisée par le rat noir, seul le muret est piégé dans cette mission car la zone de ce dernier, une fois installé, se limite à un rayon d’une trentaine de mètres. Cela permet de limiter la pression directe exercée sur le Scinque et ainsi augmenter ses chances de survie. Les résultats sont encourageants, le nombre de rats capturés diminuant au fil des missions.

Renforcement de la protection du Melocactus

La densité de la population du Melocactus intortus ou cactus tête à l’anglais, est faible et en déclin sur la Désirade. Plus d’une centaine d’individus sont présents dans la Réserve Géologique et à ses abords. Ils bénéficient pour la plupart d’une protection individuelle mais cette dernière pourrait être un frein à sa pollinisation et à la dissémination de ses graines par les oiseaux. Afin de favoriser le développement des cactus et leur reproduction tout en les protégeant du bétail en divagation, un large enclos est en phase de construction. Celui-ci est pensé de manière à éviter l’altération du substrat lors de la pose tout en permettant son agrandissement futur, si besoin est.