PRÉSENTATION DE LA RÉSERVE
Les îlets de Petite Terre ont été classés réserve naturelle nationale par décret ministériel du 10 septembre 1998.
Afin de préserver ce territoire, le Conservatoire du Littoral a acquis la partie centrale des îlets. Le reste du territoire terrestre, constitué de la FDL (Forêt Domaniale du Littoral) est propriété de l’Etat remise en gestion à l’ONF (Office National des Forêt).
Source : RN
DESCRIPTION
PATRIMOINE CULTUREL ET HISTORIQUE
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La réserve naturelle nationale des îlets de Petite Terre revêt un caractère exceptionnel de par ses habitats terrestres et marins qui constituent un enjeu majeur dans la biodiversité de l’archipel Guadeloupéen. Cette diversité biologique est liée à la juxtaposition d’écosystèmes variés sur une surface relativement réduite. Des milieux tels que les salines, le lagon, les récifs coralliens, les herbiers, la forêt sèche enrichissent la biodiversité de la réserve.
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Les îlets furent occupés par des Européens pendant toute la deuxième moitié du XVIIIème siècle. Il s’agissait de planteurs de coton avec leurs esclaves. En 1858, un recensement indique que 28 personnes vivaient sur Petite Terre. Dans les années 1940, sept familles de cultivateurs vivaient sur Petite Terre. Leurs ressources étaient variées : coton, pois, giromons, pastèques, manioc, patates douces, ignames et maïs. Les habitants pratiquaient également la pêche et l’élevage des cabris, des moutons et des porcs. En 1972, les derniers habitants, le gardien de phare et sa femme, quittent l’île, le phare étant alors automatisé.
Des panneaux près des vestiges donnent des informations complémentaires sur le patrimoine historique des îlets de Petite Terre.
ACCUEIL DU PUBLIC
Source : RN
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Pour accueillir le public, une salle d’exposition est aménagée dans la partie basse du phare, un sentier pédagogique équipé de panneaux thématiques a été réalisé au départ de la plage et enfin, plusieurs tables-bancs et des barbecues ont été installés et sont mis à la disposition tant des croisiéristes professionnels que des plaisanciers.
Suite à l’interdiction de jeter l’ancre dans le lagon, des corps-morts ont été installés pour les professionnels et les plaisanciers. Il est nécessaire de réserver un mouillage pour venir à Petite Terre.
LIMITES ADMINISTRATIVES ET SUPERFICIE
RÉGLEMENTATION DE LA RÉSERVE
Source : GEOPORTAIL
D’une superficie de 990 ha, (partie marine 842 ha – partie terrestre : 148 ha), la réserve intègre les deux îlets (Terre de Haut 31 ha et Terre de Bas 117 ha) formant Petite Terre.
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Afin de matérialiser les limites de la réserve de Petite Terre, des bouées de types marques spéciales ont été positionnées, elles sont au nombre de six.
Source : Missocom, RN
Des panneaux présents sur la cocoteraie informent de la réglementation spécifique sur la réserve des îlets de Petite Terre.
Des plaquettes complétant la réglementation sont distribuées par l’équipe de la réserve
ZONES INTERDITES AU PUBLIC
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La réserve inclue les deux îlets de Petite Terre : Terre de haut et Terre de bas.
L’accès à Terre de haut est interdit au public. Sur cet îlet plusieurs espèces migratrices d’oiseaux viennent s’y reposer et pondre. On y trouve entre autre la Petite Sterne qui est un oiseau protégé qui pond des œufs mimétiques sur le sable.
Source : RN
Trois enclos ont été matérialisés aux abords de la cocoteraie. Il est interdit de pénétrer dans ces enclos. Ces espaces permettent à l’herbier marin de se reconstituer sans subir de dérangement humain (piétinement, palmes,..). Cet herbier est à la fois une nurserie pour les petits poissons et une zone d’alimentation pour les tortues marines.
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La fréquentation très importante sur la réserve des îlets de Petite Terre a beaucoup impacté le milieu marin. Suite à une forte destruction des coraux (palmes, piétinement, crème solaire,..) une zone du lagon a été délimitée et interdite au public. Cette zone permet aux coraux de se redévelopper et d’enrichir à nouveau la biodiversité du milieu marin.